Sécurité Rapprochée
Genre : Action
Réalisateur : Daniel Espinosa
Synopsis :
Après 10 ans d'abscence, Tobin Frost, ancien agent de la CIA, est capturé et amène à l'antenne la plus proche pour subir un interrogatoire. Mais lorsque le QG est attaqué, son gardien, la jeune recrue Matt Weston, est contraint de fuir avec "l'invité" afin de garantir sa survie.
Avis :
Fort de son succès avec Easy Money, Daniel Espinosa rejoint la désormais (très) longue liste des réalisateurs étranger repêché par la moissonneuse Hollywoodienne, espérant que l'exotisme de leurs origines permettra d’accoucher d’une nouvelle référence. Bien mal en a pris ces producteur car d’exotique, Sécurité Rapprochée n’a que le nom de son réalisateur et le cadre de son intrigue plongé dans les dangereux et surpeuplés quartiers du Cap, en Afrique du Sud. Que cela soit donc au niveau de son scénario ou dans la mise en scène de celui ci, ce blockbuster n’a rien de profondément excentrique, le cinéaste n’apposant aucune variante à une recette connu sur le bout des doigts par les amateurs du genre, ne faisant ici donc que recycler les codes graphiques (à grand renfort d’une shaky-cam déchaînée et d’un montage frénétique) et les stéréotypes narratifs du thriller d’espionnage moderne. Mais quand bien même la surprise et l’originalité ne soit pas au rendez-vous, ce thriller, extrêmement nerveux, parvient à maintenir un plaisir constant chez le spectateur venu prendre sa dose hebdomadaire de cascades motorisées et de combats au corps-à-corps, auxquels la partition de Ramin Djawadi se met parfaitement au diapason de cette vigueur. L'occasion également pour nous de revoir un Denzel Washington en très grande forme physique et dont la performance scènique fait encore des étincelles. Mené tambours battant, ce Sécurité Rapprochée procure finalement un délicieux plaisir simple et immédiat, mais qui reste malheureusement sans lendemain.
> Le plaisir communicatif de Denzel Washington à jouer les agents doubles
> Une réalisation sauvage et bien trempé
> Des combats et poursuites palpitantes
> La très bonne musique originale de Ramin Djawadi
> Un film assez captivant...
>... pour nous faire oublier l'academisme de sa progression
> Ryan Reynolds pas spécialement convaincant (accentué par un doublage français qui lui donne un accent de "gamin")
> Un romantisme un peu sirupeux
> un thriller d'espionnage Bournesque parmi tant d'autres
LA SCENE QUI TUE !
L'impressionante poursuite dans les rues du Cap, qui imite proprement le réalisme enragé de la saga Jason Bourne.