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Cinema By Night

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18 mai 2012

Spécial : Démènagement Vers Blogger

Demenagement

Après presque trois ans, j'ai choisi de déménager vers une autre sphère, celle de Blogger, que j'ai découverte hier, et qui offre bien plus d'avantages que Canalblog. Je remercie tout ceux qui sont venus faire vivre ce blog en y déposant des commentaires, et j'espère donc vous retrouvez sur ce nouveau territoire (j'ai déjà transféré mes liens amis sur mon nouveau blog - car je ne vous oublie pas :) ). Je laisse ce blog actif (ce sera mon petit pied à terre, au cas ou...). La nouvelle adresse, c'est donc :

LE CAHIER DU CRITIK

A + les zoulous :)

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17 mai 2012

Spécial : Un Petit Test Blogger

Ce matin, je suis tombé sur l'hebergeur de blog de Google, Blogger. Par curiosité, je l'ai testé et je lui ai trouvé beaucoup de qualité (ergonomique et esthétique). Voici le lien du blog provisoire que j'ai commencé à mettre en place. Vu que l'on est une grande famille ici, sur Canalblog, j'aimerais avoir votre avis là-dessus et si cela valait le coup de déménager.

A + les loulous :)

17 mai 2012

Preview : Prometheus - Soundtrack

Prometheus_Soundtrack

Alors que la sortie sur le sol français du bien nommée Prometheus approche à grand pas, j'ai réussit à me procurer le soundtrack (ou bande-originale) du film. Bien que ne l'ayant pas écouté dans son intégralité (pour ne pas déflorer le plaisir), l'occasion est tout de même donné pour répondre aux deux principales questions qui taraudent les fans et les béophiles.

Marc Strenteinfeld est t-il le compositeur de la situation ?

Oui. Il semble ici clairement s'inspirer du travail que Jerry Goldsmith avait effectué sur le premier Alien, conjuguant les sons graves des cuivres à des textures synthétiques très inquiétantes. L'orchestration et les bruitages d'origines électroniques se marient parfaitement, et le résultat sonore, très noir, colle avec le ton horrifique dévoilé dans les trailers (mention spéciale à la magnifique marche rauque, sans doute dévolu au Space Jokey).

Quel est la nature de l'intervention d'Harry Gregson-Williams sur la musique ?

L'annonce, il y a quelques mois, de l'arrivée de ce compositeur avait de quoi nous refroidir concernant la qualité de la partition de l'artiste officiellement nommé pour la musique originale (Marc Streindtenfeld donc). Deux pistes du soundtrack sont issues de la musique additionnelle composée par Gregson-Williams (qui a déjà travaillé avec Ridley Scott sur Kingdom Of Heaven). Et, à en juger du résultat, il semble que le compositeur ai apporté sa patte uniquement pour l'écriture d'un thème invitant le spectateur au voyage (qui prend le doux nom de Life), pour un résultat grandiose (les mouvements de cuivres sont à tomber).

Au final ?

On attend encore plus impatiemment la sortie de Prometheus.

16 mai 2012

Take Shelter

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Genre : Drame

Réalisateur : Jeff Nichols

Synopsis :

Curtis LaForche est en proie à des cauchemars le mettant en scène, lui et sa famille, face à une tempête. Il décide alors d'emmnager et d'agrandir son abris anti-tornade afin de se protéger de cette menace qu'il pense imminente.

Take_Shelter_1


Avis :

Les festivals du monde entier ne s’y sont pas trompés : Take Shelter est réellement un des plus beaux films de ces dernières années. Allant à l’encontre des attentes générés par ce genre de script, Jeff Nichols, dont c’est le second long-métrage, prend ici soin de rendre ses personnages humains et relativement censés alors qu'il les plonge progressivement dans une déstabilisante torpeur. Curtis LaForche n’est donc pas cet illuminé que l’on croise parfois sur les routes apocalyptiques de Roland Emmerich, mais un simple chef d’équipe dans une sablière en proie à des hallucinations qui rongent sa perception du réel. Michael Shannon y apporte tout son talent d’acteur de composition pour donner naissance à ce personnage tour à tour inquiétant et touchant, épaulé par la sublime témérité de Jessica Chastain. Sur cette quête de vérite qui l'entraîne chez sa mère atteinte de schizophrénie depuis l'âge de 30 ans, et de stabilité psychologique, ou la frontière entre la réalité et ses projections mentales se fait de plus en plus mince, se greffe une peinture très fine de la classe moyenne américaine, ou les folies capitalistes assèchent les trésoreries, menaçant la stabilité des foyers et des petites entreprises. Une double lecture qui enrichit le propos d’un film qui n'est finalement jamais ennuyeux car ancré dans le mouvement perpétuel de son décors, ou la majestueuse beauté d’une réalisation à l’écoute des moindres soubresauts de la nature et des personnages se conjugue à la fantastique partition de David Wingo, nous enveloppant dés lors dans une ambiance métaphysique que l'on est pas près d'oublier.

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> Le couple Michael Shannon/Jessica Chastain est impeccable

> La partition aérienne de David Wingo

> Un scénario qui ausculte aussi bien les maux de son personnage que ceux de la société

> La beauté renversante des paysages et des cauchemars

> Le rythme lancinant du film qui participe à son charme

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> Rien

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LA SCENE QUI TUE !

Le magnifique ballet orageux nocturne auquel assiste Curtis LaForche (Michael Shannon) au bord de l'autouroute. Grandiose !

13 mai 2012

Bande Annonce : Gangster Squad

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Ruben Fleischer (Zombieland, 30 Minutes Maximum) s'attaque cette année au polar noir avec Gangster Squad, qui raconte la guerre qui a opposé, en 1949, une brigade du LAPD à l'empire dirigé par Mickey Cohen, interprété par Sean Penn. A l'écran, on retrouve également Ryan Gosling et Emma Stone (qui avait précédemment travaillé avec Fleischer pour Zombieland), ainsi que Josh Brolin, Giovanni Ribisi, Robert Patrick, Michael Pena et Nick Nolte. Si il n'égalera sans doute pas L.A. Confidential, Gangster Squad s'annonce tout de même comme un divertissement efficace et esthétiquement très léché. Seul ombre au tableau : il faudra patienter jusqu'au 7 Novembre 2012 pour le découvrir sur grand écran.

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12 mai 2012

Dark Shadows

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Genre : Fantastique

Réalisateur : Tim Burton

Synopsis :

Deux siècles après avoir été transformé en vampire, puis enterré par Angelique Bouchard, Barnabas Collins sort de son sommeil et tente de redonner vie à la demeure et à l'entreprise familiale, toutes deux laissées en ruine par ses descendants.

Dark_Shadows


Avis :

La soupe conformiste Alice Aux Pays Des Merveilles nous oblige dorénavant à nous méfier du penchant qu'a Tim Burton de vendre son âme au box-office (qui plus est qu’il nous avait déjà fait faux bond avec le remake de La Planète Des Singes). Si Dark Shadows, son nouveau cru, apparaît comme plus maîtrisé et plus personnel que ces précédentes incartades commerciales, il reste tout de même en dessous de ses plus beaux tableaux de maîtres. La tragédie macabre de la superbe scène d’ouverture, le générique accompagné par Night In White Satin, et le réveil sanglant de Barnabas Collins annonce pourtant le retour aux affaires de la cruauté et de la dramaturgie propre à Burton. Mais l'ethnocentrisme dont fait preuve le réalisateur et le scénariste autour de son acteur vedette au milieu du film met à l'écart tous les autres personnages. La rencontre de la noblesse d’esprit et le raffinement du XVIIIème siècle avec les névroses et le matérialisme du XXème siècle est bien là, faisant écho au dilemme artistique qui tiraille le cinéaste, entre consumérisme de masse impersonnel et élaboration d’une oeuvre original et unique, mais tout cela s’articule dans un vide narratif ou seul compte les mondanités et les gags d’un Johnny Deep pourtant moins excessif dans son jeu d’acteur. Son rythme, comme son propos, s'assèche donc, et il faudra attendre le final, grandiose, pour enfin voir revenir la folie qui animait jadis la filmographie de Tim Burton. En attendant, on pourra toujours profiter des magnifiques décors, du génie visuel du cinéaste, de l’excellente distribution (Michelle Pfeiffer, juste magnifique en matriarche), de l’acidité de certaines scènes, et de la très belle bande-son. Un cocktail qui permet, tout de même, de passer un bon moment.

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> Un casting impeccable, surtout Johnny Depp qui évite d'en faire des caisses

> Des décors et une réalisation digne de Tim Burton

> Une excellente musique, qu'elle soit originale ou pré-existante

> Des touches d'humours qui font mouches

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> Un scénario qui perd de vue ses personnages (la relation père/fils peu exploité)

> Le rythme s'essoufle vraiment en cours de route

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LA SCENE QUI TUE !

La débordante folie du final opposant la famille Collins à la démoniaque Angelique Bouchard (Eva Green) et son armure de porcelaine qui se fissure progressivement au cours de l'affrontement.

11 mai 2012

Bande Annonce : Argo

Argo

Ben Affleck nous revient devant et derrière la caméra avec Argo, thriller historique autour de la crise iranienne des otages qui secoua les Etats-Unis en 1979. Produit par George Clooney et Grant Heslov, ce film retrace le déroulement de l'opération menée par la CIA qui consistait à extrader six de ces otages en faisant croire aux autorités Iraniennes que ceux-ci étaient membres d'une équipe de tournage effectuant des repérages pour un film de science-fiction intitulé Argo. A l'écran, on retrouve Bryan Cranston, John Goodman, Alan Arkin, Kyle Chandler, Clea DuVall et Titus Welliver, que Ben Aflleck avait précédemment mis en scène dans The Town. Ce premier trailer nous promet un thriller nerveux teinté de drame, dans la lignée de ce que nous a offert le réalisateur. La sortie en France est prévue pour le 12 Septembre 2012.

10 mai 2012

Babycall

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Genre : Fantastique

Réalisateur : Pal Sletaune

Synopsis :

Anna s'installe avec son fils Anders dans un appartement social. Constamment inquiète pour la sécurité de son enfant, elle achète un baby-phone afin d'avoir une oreille. Mais dès la première nuit, celui-ci émet d'étranges cris d'enfant.

Babycall


Avis :

C’est sous la grisaille nordique que le réalisateur norvégien Pal Sletaune déploie son Babycall, énième ghost-story paranoïaque ou une mère divorcée fraîchement installée dans un logement social entend des cris d’enfant émanant de son baby-phone. Le réalisateur joue ici à fond la carte de l'atmosphère, de la confusion, et des non-dits, égrainant au passage une multitude de pistes naturels ou sur-naturels. L'atmosphère angoissante généré par les décors ascétiques d'une banlieue social et par une réalisation étriquant systématique le corps de son héroïne dans son cadre, rend finalement compte du désespoir et de la misère dans laquelle la classe inférieur norvégienne se trouve enfermée. Un traitement qui enrichit le propos du film, apportant alors au spectateur une autre lecture que celle, très classique, du simple film de genre. Babycall arrive donc à faire la synthèse entre le cinéma fantastique germanique (des éclats de violence très rares, une étude des mécanismes psychologiques) et le cinéma social anglais, ce qui est d’autant plus exotique que l'équilibre entre ces deux éléments est maintenu tout au long du récit. Mais, arrivé au point de non-retour (celui du twist et de l’explication finale), le scénario, à l'implaccable précision, s'emmele les crayons, la logique étant rompu par la présence et la nature des deux enfants. Le puzzle du psychodrame est sans nul doute réussit, mais celui du fantastique devient incohérent et embrume l'esprit du spectateur. Le pouvoir d’attraction de cette oeuvre reste tout de même présent, confirmant aussi bien le talent de Noomi Rapace que celui des pays germaniques pour le genre fantastique.

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> L'impeccable performance de Noomi Rapace

> L'ambiance froide et austère qui baigne le récit

> La peinture social qui s'ajoute au fantastique

> Une bonne musique signée Fernando Velazquez

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> Un dénouement incohérent

> Un rythme assez lent

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LA SCENE QUI TUE !

Les premiers hurlements nocturnes émient par le baby-phone d'Anna (Noomi Rapace). Des cris qui font vraiment froid dans le dos !

8 mai 2012

Spécial : Bug

Canalblog

Je vous informe que depuis hier soir, je ne parviens plus à poster de commentaires sur les blogs hébergés par Canalblog (le miens inclût), chaque tentative se soldant par un "erreur de sécurité". Donc, pour le moment, je serais absent de la blogosphére, et je ne publierais mon prochain article quand se problème sera réglé.

A plus les enfants :)

Maj : Ca remarche !

6 mai 2012

Killing Fields

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Genre : Thriller

Réalisateur : Ami Canaan Mann

Synopsis :

A Texas City, Mike et Brian enquête sur un meurtre crapuleux. Mais parallèlement, Brian aide une agent du FBI sur une série de disparitions dans les "fields".

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Avis :

C’est en toute logique qu’Ami Canaan Mann (fille de Michael Mann, également producteur du film) se retrouve à faire ses premières arme (ou presque) dans un genre très passe-partout. Malheureusement, le scénario, mal écrit, est aussi embrouillé que ses personnages, ne sachant pas ou aller ou sur quoi se fixer, au point ou la résolution d’une des deux affaires principales est sacrifié. Le spectateur ne sait donc jamais ou il va, n’arrivant pas à s’attacher aux personnages pourtant campés par de très bons acteurs, le trio Sam Worthington/Jeffrey Dean Morgan/Jessica Chastain s’en sortant d’ailleurs très bien dans cette exercice. Il faut dire que le montage n’aide pas vraiment à la compréhension de l’histoire, insérant de façon très curieuse des lambeaux de scène sans jamais leur apporter une épaisseur narrative claire. Pourtant, au coeur de ses maladresses d’écriture s’échappe une superbe ambiance onirique qui permet de retenir l'attention du spectateur. La réalisatrice filme les corps mutilés comme elle filmerait des sculptures, elle donne vie à ces champs pétrolifères désolée (les «fields» du titre) qui bordent Texas City, ville post-industriel délabré ou se refuge les pires perversions (proxénétisme, vol, trafique, meurtre), et l’atmosphérique composition de Dickon Hinchliffe donne corps à cette ambiance sur-réaliste. Mais ces tentatives d’approcher une criminalité ordinaire dans un lieu dont le caractère fantastique le rend extra-ordinaire s'évanouissent dans un scénario vraiment trop brouillon et qui ne parvient pas à exploiter les différents foyers narratif qui s’offrent à lui.

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> Une réalisation incarnée

> Un casting plutôt convaincant

> Une ambiance ensorcelante très bien mise en valeur par la photo de Stuart Dryburgh

> La composition planante de Dickon Hinchcliffe

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> Ou est passé le scénariste ?

> Un montage perfectible

> L'interprétation très curieuse de Stephen Graham

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LA SCENE QUI TUE !

Ces magnifiques plans d'ouverture ou Ami Canaan Mann nous dévoile la flore local, ou les cyprès décharnés et les marécages composent un champ mortuaire fantastique baigné par les ténébreux choeurs qui irriguent la partition d'Hinchcliffe.

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