Call Of Duty : Black Ops
Genre : FPS
Créateur : Treyarch
Synopsis :
Alex Mason, un agent du gouvernement, est maintenu prisonnier dans une pièce par de mystérieux individus qui lui posent des questions concernant une série de nombre.
Avis :
Avec Treyarch, développeur du bancale World At War et du pas terrible Quantum Of Solace, on craignait un peu pour l'avenir de la franchise COD avant la sortie de ce Black Ops. Finalement, le studio prend note de ses faiblesses et réalise un excellent divertissement.
C'est Chaud La Guerre Froide !
Une fois de plus, le moteur physique de Call Of Duty est très performant. Outre les quelques interactions avec l'environnement, beaucoup plus probant en mode Campagne, ce sont les effets de particule (flamme, poussière, terre, eau) et les déflagrations qui bluffent, nous plongeant activement dans l'enfer des combats. De quoi donc raviser notre jugement sur les capacités du studio, qui avait signé le sympathique mais inégal World At War. En revanche, le multi est moins étonnant en termes de graphisme (bien que cela reste très immersif, comme vous pouvez en juger sur la capture ci dessus).
Actor's Studio !
Ce nouveau Call Of Duty passe la vitesse supérieur en terme de réalisme. Tout d'abord, Treyarch a employé la technologie de "motion-capture" que James Cameron a utilisé pour Avatar, pour plus de fluidité et de réalisme dans les physiques et les mouvements des personnages. Ensuite, le studio a fait appelle à des acteurs, afin de donner leurs voix aux personnages du mode Campagne. Au casting, on retrouve donc (en V.O) Sam Worthington (qui, en français, garde son doubleur officiel), Ed Harris, Gary Oldman (qui reprend son personnage de World At War), et Ice Cube. Du beau monde donc, qui apporte ici beaucoup de naturel à l'histoire.
Apocalypse Now, Tu Connais ?
Après un Modern Warfare 2 qui bouffait un peu à tous les râteliers niveau références cinématographique, voici un COD qui s'empiffre : Apocalypse Now, Voyage Au Bout De L'Enfer, L'Echelle De Jacob, Un Crime Dans La Tête. Mais, cette fois, le récit est mieux organisé, centré autour deux personnages (on incarne tour à tour Mason ou Jack Hudson) et parfaitement ficelé, insufflant ce climat paranoïaque propre à cette période. Une aventure riche un suspens, en action (une poursuite titanesque sur les toits de Kowloon) et en rebondissement (avec un magnifique final), mais qui trouve ses limites par la prolifération de scripts, venant alors réduire l'nteractivité du soft.
Du Multi Et Des Zombies !
Revu et corrigé, le multi est encore une fois l'atout du soft. D'abord, il faut payer (avec des points gagner lors des parties) pour avoir des armes, des emblèmes, des accessoires, des atouts et des "killstreak" (qui va du simple radar à l'hélicoptère d'assaut, en passant par un raid au Napalm). Ensuite, qui dit argent (ou point) dit jeux d'argent. Les nouveaux modes de jeux "Paris" tiennent leurs promesses : on y devient vite accroc (et on y perd beaucoup de point) et se révèle très traître (dans "Cailloux et Bâtons", on retombe très vite à zéro si on se prend un Tomahawk dans la tronche). Pour parfaire tout cela, un mode Studio sympathique pour faire des captures (moins pour les vidéos, limité à 30 secondes). Enfin, le mode Zombie s'améliore car jouant la diversité et l'humour, comme en témoigne le niveau du Pentagone ou l'on a la possibilité d'incarner JKF, le Secrétaire d'Etat McNamara, Richard Nixon ou Fidel Castro.
Pour conclure, cet opus se révèle supérieur à World At War, bénéficiant d'un cachet graphique et scénaristique très loin d'être désagréable, ainsi que d'un mode multijoueur gargantuesque. Seul hic : trop de script dans le mode Campagne, qui restreint quelque peu l'interactivité du soft de Treyarch.