King Rising
Genre : Aventure
Réalisateur : Uwe Boll
Synopsis :
Farmer part combattre le diabolique Gallian, qui a tué son fils et kidnappé sa femme Solana. Il découvre lors de sa quête qu'il est le prince hériter du trône.
Avis :
Parce que Uwe Boll mérite bien mieux qu'une simple succession de pharse, il aura le privilége aujourd'hui d'avoir une critique illustré d'un de ses fameux bouillons de plans indigestes.
Uwe Boll est un grand sensible ! Il adore les réunions de famille autour d'une bonne soupe. Mais bien que la démarches du réalisateur soit louable, il n'arrive pas à nous captiver et à nous émouvoir, les relations entre les membres de la famille sentant fortement le papier crépons. Du coup, quand le gosse sera liquidé (pas dans la Vologne, je vous rassure) et la femme kidnappé, ou restera de marbre. Et puis vous y croyez vous Statham en papa poule ?
Le grand méchant c'est lui : Gallian ou le Saroumane discount. Bien que Ray Liotta soit un excellent acteur, la direction est un élément essentielle pour crédibiliser ses personnages (ce que ne semble ne pas comprendre Uwe Boll). N'est pas Christopher Lee qui veux !
Matthew Lillard est définitivement un acteur de composition. La preuve avec cette photo ou il exécute un numéro d'acteur tout simplement bluffant.
Un peuple qui vit dans la forêt, en osmose avec les lianes des arbres. L'occasion de réutiliser la plantureuse Kristina Loken, actrice masochiste au possible (elle s'est précédemment embourbé dans Bloodrayne, autre production puante de Uwe Boll).
Cette image se passe de tout commentaire concernant la richesse et la beauté des décors.
Burt Reynolds qui dort : un grand moment de cinéma !
Éclaire de génie de la part du réalisateur : un plan expressionniste !
Leelee Sobieski confirme ses influences de Buster Keaton : "le visage de glace".
Séquence émotion : Leelee Sobieski vient de perdre au grand concours Masterchef. Une élimination dont elle aura beaucoup de mal à se remettre.
Boll n'a définitivement pas de bol : une énième adaptation ratée sur les grandes largeurs. Je laisse le mot de la fin à mon ami Jean Pierre Coffe : "C'est de la merde !".