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Cinema By Night
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1 octobre 2010

Wall Street

Wall_Street_1

Genre : Thriller

Réalisateur : Oliver Stone

Synopsis :

Bud Fox, petit courtier dans une boite, devient au contact de Gordon Gekko, légende vivante de la bourse, un trader hors-pair.

Wall_Street_1_2


Avis :

Oliver Stone donne son point de vue sur la bourse, chapitre 1. Un tome dynamique mais qui manque un peu de simplicité.

Beaucoup par de Wall Street comme étant le meilleur film de Stone. Hors, L'Enfer Du Dimanche est un film tout aussi ambitieux, moins pompeux mais beaucoup, beaucoup plus efficace. La trame principale de Wall Street est évidemment pas un secret pour personne : Bud Fox est arriviste et orgueilleux, qui veut monter les échelles de la finance avec le coup de pouce d'un certains Gordon Gekko, qui liquéfie tous les hommes d'affaire rien qu'a l'évocation de son nom. Sauf que ce Gekko est autant un modèle pour bon nombre de trader qu'une ordure plaqué or qui se moque éperdument des gens à écraser. Alors le film nous fait bien comprendre grosso-merdo que Gekko est vilain, que ses opérations financières ne sentent pas la rose et que Bud Fox est prêt à vendre père et mère pour imposer sa personnalité à son mentor. L'intrigue familiale est vraiment extrêmement tendu, le poids des enjeux est présent et pèse sur chacune des séquences. Mais fallait t-il submerger le spectateur de termes techniques aussi brumeux, de manipulations banquières absconses ? Franchement on se serait bien passé de tout cela. Alors certes, on comprend deux ou trois scènes, quand le débit de vocabulaire financier nous permet d'appréhender tout les rouages de la bourse (excellente séquence devant les actionnaires). Certes on sent le réalisateur investit par ce thème tellement sa rage transpire à l'écran. Mais dans l'ensemble, on se noie dans cette mer de taux, de pourcentages et de dollars et on fini par lâcher prise.

Cela étant dit, le film est un bon thriller bien dans l'esprit de ce que l'on pouvait faire de mieux dans les années 80. Stone en profite également pour nous larguer quelques bouées de sauvetage afin que l'on ait quelque chose a quoi s'accrocher. Comme dit précédemment, la tension dramatique qui lie Bud Fox à l'entreprise que son père porte à bout de bras vient soutenir le film, et l'on peut dire que cet aspect du récit fonctionne avant tout par cette évidente complicité entre l'excellent Charlie Sheen et son père Martin. De même que l'histoire d'amour entre le jeune trader et la muse de Gekko, interprété par la plantureuse Daryl Hannah, fonctionne parfaitement en dépit d'un classicisme assez évident. Le tout chapeauté par l'inégalable Michael Douglas, hargneux comme jamais et qui à décroché un oscar pour son rôle. Grâce à cela, le rythme du film devient donc satisfaisant, surtout que la réalisation et la mise en scène impeccable de Oliver Stone, filmant les cours de la bourse comme une guerre au Vietnam, installe le spectateur dans un climat de haute tension. La photographie vaporeuse de Robert Richardson vient amplifier ce ton rude et dramatique qui inonde le film.

Wall Street est donc, en dépit d'un très bon casting et d'une atmosphère aiguisé, un film trop technique pour se laisser apprécié. Reste que la démarche de Stone semble authentique et utile à défaut d'être pleinement passionante.

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Commentaires
B
C'est clair! Moi, 2flics, toi Fred ou Clash... Le ras le bol était collectif!lol
2
Ba ouai, on est tous partie en même temps pratiquement. Je prend également note pour le 6.
F
M'interresse beaucoup ce film faudrait que je le voie ^^<br /> <br /> Et sinon bonne anniversaire pour ce blog ^^<br /> <br /> C'est pour le 6 octobre moi ^^ en sachant qu'on est pas mal a être partie a la même époque d'allociné pour canalblog
B
Tu peux laisser tomber World Trade Center, qui ne vaut rien du tout et très guimauve.
P
L'un des seuls Stone que je n'ai pas vu, avec Platoon & son film sur le 11/09 notamment... Il n'y a de toutes façons pas un film de Stone qui ne soit pas ambitieux, furieux, à chaque fois il se lâche un peu plus (sauf récemment sur W., et j'en oublie peut-être). Le risque chez lui, c'est de tomber dans un militantisme un peu trop défini ; mais jusqu'ici, je n'ai jamais vu un seul de ces films basculer... A la limite, JFK, tout agitateur qu'il est, chamboule plus qu'il ne fait progresser son sujet.
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